
spécimens d’insectes, pièces de jouets, techniques mixtes
12 vitrines, 27 po x 32 po chacune
Dans Pest, des centaines d’hybrides composés d’insectes et de pièces de jouets sont présentés dans une série de vitrines fabriquées sur mesure, comme celles que l’on retrouve dans les musées. Cette œuvre est le fruit du désir de Swartz de représenter l’interdépendance des humains avec d’autres espèces, de même que la présence souvent parasitaire de l’humanité sur la planète. Les spécimens d’insectes offrent une dichotomie visuelle entre la vie et la mort, leurs exosquelettes parfaitement intacts se trouvant comme figés dans leur envol.
Swartz a entrepris l’assemblage de ces créatures avec des parties de figurines dans le but d’explorer tant ce qui divise que ce qui relie le monde naturel, la culture de consommation, la fantaisie et sa propre expérience de vie. Disposées dans des tableaux plus vastes, ces compositions s’inspirent de révoltes personnelles, politiques et sociales imaginaires destinées à jeter les bases de récits divers remplis de tension et d’humour.
Amy Swartz est une artiste torontoise qui enseigne également à la faculté des arts de l’Université de l’EADO. Elle crée des collections assemblées méticuleusement qui sous-tendent une influence de la mythologie, de récits personnels, de l’expérimentation scientifique et de l’exposition muséale. Ses installations ont été financées par le Conseil des arts de Toronto et le Conseil des arts de l’Ontario, et ont fait l’objet d’expositions dans des galeries privées et publiques, comme la Angell Gallery à Toronto, les galeries de Cambridge et la Definitely Superior Art Gallery à Thunder Bay.