Kim Dorland

Chutes Niagara

Niagara Falls

Chutes Niagara
2014
Huile et acrylique sur toile de lin tendue sur châssis de bois
121,9 x 152,4 cm
Œuvre prêtée par Morris Berchard

l entre une grande part d’observation dans mon travail. Je suis attirée par une imagerie qui véhicule une psychologie de l’identité. Au Canada, l’eau finit par s’insérer dans cette représentation. Ayant grandi dans l’Ouest, je n’ai connu les Grands Lacs qu’à l’âge adulte; toutefois, comme tout Canadien qui se respecte, j’étais bien consciente de leur mythologie. Mon premier point de contact a été au lac Supérieur. J’ai souvenir d’avoir conduit le long du littoral durant des heures, à la fois fascinée et quelque peu effrayée par l’immensité et la puissance de cette immense étendue d’eau. Ce sentiment est apparu de nouveau lors de ma première visite aux chutes Niagara. L’eau dans ce pays possède une personnalité propre, et c’est peut-être pour cela qu’elle inspire nombre d’entre nous à lui donner une voix dans l’art.

Wanda Koop

Voie Maritime du Saint-Laurent

Anne-Marie Lives on that Island : Série Seeway

Anne-Marie Lives on that Island : Série Seeway
2014
Acrylique sur toile
76,2 x 101,6 cm
Œuvre prêtée par l’artiste, gracieuseté de la Division Gallery

En juin 2010, je suis montée à bord du cargo Birchglen de la Canadian Steamship Lines, en compagnie du capitaine Bob Willkie, et des cinéastes Marcia Connolly et Katherine Knight. C’était le début d’un voyage sur la Voie maritime du Saint-Laurent que j’ai reproduit dans SEEWAY, une série de paysages aquatiques luminescents tirés de souvenirs et d’esquisses antérieures. Avec une intention d’anonymat de contenu, Anne-Marie Lives on that Island illustre la capacité à imaginer la possibilité de lieux multiples, ce qui permet aux spectateurs d’établir un parallèle dans diverses circonstances. Ici, des îles floues émergeant de différents tons de bleu reflètent tant l’état d’esprit que le temps qu’il fait, alors que subsiste une interruption constante de gouttelettes de condensation sur mon hublot. Le résultat de ce voyage a été extrêmement gratifiant puisque je continue d’ajouter de nouvelles œuvres à cette série. — Wanda Koop

Meryl McMaster

Lac Ontario

Viage, Lake Ontario

Viage, Lake Ontario
2010
Épreuve chromogène
60,9 x 60,9 cm
Œuvre prêtée de la collection privée de John et Marie Cook

Wingeds Calling : Variation II

Wingeds Calling : Variation II
2010
Épreuve chromogène
60,9 x 91,4 cm
Œuvre prêtée par l’artiste, gracieuseté de Katzman Contemporary (à droite)

La série In-Between Worlds est le résultat de ma méditation sur la découverte de soi, et elle prend sa source dans des expériences personnelles de réflexion qui m’ont aidée à former mon identité. Elle aborde l’exploration de quelques-uns de sentiments conflictuels découlant de mon héritage biculturel (cri des plaines, et britannique et néerlandais) qui m’ont habitée; ils se manifestent parfois dans ma perception comme une force synergique et, à d’autres moments, prennent la forme d’une lutte antagonique. J’ai inséré mon propre corps dans des espaces visuels qui illustraient tant l’inspiration qui m’est venue du temps passé en solitaire dans la nature que l’impression de me trouver à la croisée de deux cultures. À mesure que je progressais, j’ai commencé à incorporer des sculptures qui faisaient figure de talismans, proposant une superposition de mes héritages et de ma double identité. À la suite de la lutte dans l’isolement de mes excursions dans la nature, un sentiment de maîtrise de soi issu du changement dans ma perception du monde a fait surface. Cette transformation a pris corps dans ces photographies.

Laura Pedersen

Lac Ontario

Le projet Leuty
2013–2014
Images numériques/blogue
Œuvres prêtées par l’artiste

Lorsque j’ai quitté l’Alberta pour installer à Toronto, je me suis sentie quelque peu oppressée par le rythme rapide de la vie dans la grande ville. Je me perdais facilement dans le tumulte de la vie quotidienne. Je suis rapidement tombée sous le charme du quartier « The Beaches » où je me rendais constamment en direction du lac Ontario pour rassembler mes pensées. Je me suis attachée au poste de sauvetage Leuty dont je m’étais rapidement rendu compte qu’il était emblématique du quartier. On ne dénombre plus les fois que ce bâtiment a été photographié, mais étant photojournaliste de profession, je voulais capturer un aperçu des gens dans l’environnement en mouvement constant qui l’entourait. Ce projet était ma façon de capter une année de la vie de cette structure bien connue.

Jour 147

Jour 147

Mark Schacter

Lac Ontario

Bord de l’eau

Bord de l’eau
2012
Épreuve chromogène
54,5 x 81,2 cm
Œuvre prêtée par l’artiste

Aciérie

Aciérie
2012
Épreuve chromogène
48 x 81,2 cm
Œuvre prêtée par l’artiste

Les Grands Lacs me sont à la fois familiers et étrangers. Ils me sont familiers parce que je suis né et que j’ai passé seize ans de ma vie à Thunder Bay, à l’extrémité ouest du lac Supérieur, le plus vaste des Grands Lacs. Des fenêtres de ma chambre, je pouvais voir le port qui, à l’époque, était du nombre des installations de manutention du grain les plus importantes au monde. Mais les lacs sont aussi pour moi des étrangers. On peut vivre au bord de ces lacs, les regarder, les admirer, et tout de même sentir qu’ils maintiennent une distance. Si vous regardez les lacs au bon endroit et au bon moment, ils susciteront en vous l’impression magique (toutefois fausse) d’un état de pureté immuable. Leur magnificence continue de défier la négligence et l’exploitation humaine. En ceci résident la majesté des Grands Lacs et la source de ma fascination sans fin à leur endroit.