Chutes Niagara
l entre une grande part d’observation dans mon travail. Je suis attirée par une imagerie qui véhicule une psychologie de l’identité. Au Canada, l’eau finit par s’insérer dans cette représentation. Ayant grandi dans l’Ouest, je n’ai connu les Grands Lacs qu’à l’âge adulte; toutefois, comme tout Canadien qui se respecte, j’étais bien consciente de leur mythologie. Mon premier point de contact a été au lac Supérieur. J’ai souvenir d’avoir conduit le long du littoral durant des heures, à la fois fascinée et quelque peu effrayée par l’immensité et la puissance de cette immense étendue d’eau. Ce sentiment est apparu de nouveau lors de ma première visite aux chutes Niagara. L’eau dans ce pays possède une personnalité propre, et c’est peut-être pour cela qu’elle inspire nombre d’entre nous à lui donner une voix dans l’art.