Murray McLauchlan, CM is a singer and songwriter who was inducted into the Canadian Music Hall of Fame in 2016.
There were no people of colour in my Toronto neighbourhood when I grew up. I do remember that most of my friends were Jewish. But I didn’t know that there was an informal resistance to Jews buying property in certain parts of southern Ontario. And of course, my friends and I had heard bad things about Italians. They were “The Other.” But nobody knew an Italian.
When I was fourteen in the early 1960s, I went to art school at Central Tech in downtown Toronto, and my classmates were now Japanese, Chinese, Russian, Italian, Finnish, and Ukrainian. I first met Black people when my interest in music blossomed and I started hanging around downtown clubs. My sense of “The Other” quickly disappeared.
I still think of what I learned from those early years. I realize that experiencing people for who they really are is the first important step to accepting the happy reality that we are all just human.
Murray McLauchlan, CM est un auteur-interprète qui a été admis au Panthéon de la musique canadienne en 2016.
Quand j’étais enfant, il n’y avait pas de personne de couleur dans mon quartier de Toronto. Je me souviens que la plupart de mes amis étaient juifs. Mais je ne savais pas qu’il y avait une résistance informelle à l’achat de propriétés par des juifs dans certaines régions du sud de l’Ontario. Et, bien sûr, mes amis et moi-même avions entendu des choses négatives au sujet des Italiens. Ils étaient « L’autre ». Mais personne ne connaissait d’Italien.
À 14 ans, au début des années 1960, j’ai fréquenté l’école d’art de Central Tech, dans le centre-ville de Toronto, et mes camarades de classe étaient maintenant japonais, chinois, russes, italiens, finlandais, et ukrainiens. J’ai rencontré des Noirs pour la première fois lorsque mon intérêt pour la musique s’est épanoui et que j’ai commencé à fréquenter des clubs du centre-ville. Mon sens de « L’autre » a disparu rapidement.
Je pense encore à ce que j’ai appris de ces premières années. Je réalise que faire l’expérience des gens pour qui ils sont réellement est la première étape importante de l’acceptation de l’heureuse réalité que nous sommes tous simplement humains.