26. Scott Thornley

Hamilton
Hamilton
Joseph Hartman, courtesy | gracieuseté de Stephen Bulger Gallery

Scott Thornley, graphic designer and storyteller, was raised in Hamilton, the setting of his three MacNeice mystery novels.

You can leave your hometown, but your hometown never leaves you. Hamilton is in my blood for good. I grew up believing it was beautiful. I still do. Even the burnt red towers spewing flame, fumes, and smoke, and the fine ash dusting on clothes hung out to dry.

Half of our fathers disappeared into those waterfront factories where night and day disappeared. All to keep Canada in tractors, tires, rail cars, refrigerators, soap, steel, and much, much more.

The clay of me was shaped and fired on the side of the mountain — on Van Wagner’s pebbled beach, listening to the hiss of stones rolling in the surf; at Princess Point, skating on thin ice; or catching turtles in Cootes Paradise. The most magical of all was lying on the grass in Gage Park, staring up at the night sky, talking reverently about the future. These experiences inform my worldview.


Scott Thornley, concepteur graphique et écrivain, a grandi à Hamilton, ville où se déroule l’action de ses trois romans policiers de la série MacNeice.

Vous pouvez quitter votre lieu de naissance, mais celui-ci vous habite toujours. Hamilton coule inlassablement dans mes veines. Enfant, je trouvais la ville belle. C’est encore le cas. Même les tours rouge brûlé crachant des flammes, des vapeurs et de la fumée, même la fine couche de cendres sur les vêtements mis à sécher.

La moitié de nos pères ont disparu dans ces usines riveraines, où la nuit se confondait avec le jour. Tout cela pour approvisionner le Canada en tracteurs, en pneus, en wagons, en réfrigérateurs, en savon, en acier, et j’en passe.

Mes souvenirs d’enfance sont enracinés aux pieds de la montagne, sur la plage de galets Van Wagner’s, j’entends encore les pierres rouler dans l’eau, je me revois patiner sur la mince couche de glace à Princess Point et attraper des tortues à Cootes Paradise. Le moment le plus magique, c’est celui où je m’étendais sur le gazon de Gage Park et je regardais le ciel étoilé en rêvant à ce que l’avenir me réservait. Ces expériences ont façonné ma vision du monde.