
Vik Pahwa
Robert Moffatt, a marketer for architecture and design firms, documents built heritage in Canada.
Opened in 1969 as Ontario’s main Canadian centennial project, the Ontario Science Centre is one of the world’s first interactive museums of science and technology. It exemplifies the museological shift away from static displays and towards engaging visitors in creative hands-on learning experiences.
Architecturally, I find the Science Centre buildings to be as interesting as what’s inside them. To house the Science Centre’s innovative program, architect Raymond Moriyama embedded three interconnected pavilions into the spectacular wooded ravine site, their raw, rough-textured concrete seeming to emerge from the earth itself. Inside, innovative “black box” exhibition spaces accommodate a wide range of exhibits and ease their rapid changeover. And while the exhibits celebrate humanity’s mastery of science and technology, the buildings’ many unexpected and intimate views of land, trees and sky remind us of the ultimate primacy of the natural world.
Robert Moffatt, un spécialiste du marketing pour des cabinets d’architecture et de design, documente le patrimoine bâti au Canada.
Ouvert en 1969, le Centre des sciences de l’Ontario a été le principal projet ontarien du centenaire de la Confédération. C’est l’un des premiers musées interactifs au monde en science et technologie. Il illustre le passage de la muséologie vers une forme d’exposition moins statique qui engage les visiteurs dans des expériences pratiques et créatives.
Sur le plan architectural, le Centre est aussi intéressant à l’extérieur qu’à l’intérieur. L’architecte Raymond Moriyama a intégré trois pavillons interconnectés au pied d’un ravin boisé spectaculaire. Leurs formes, en béton rugueux et texturé, semblent sortir tout droit de la terre. À l’intérieur, des aires d’expositions ingénieuses, appelées « boîtes noires », peuvent accueillir une vaste gamme d’expositions facilement démontables. Et si les expositions visent à célébrer la maîtrise de l’être humain dans le domaine des sciences et de la technologie, les bâtiments, eux, nous offrent sans qu’on s’y attende des points de vue intimes sur la terre, les arbres et le ciel, nous rappelant ainsi la suprématie du monde naturel.