Mark Peck oversees the ornithology collection at the Royal Ontario Museum.
Twice a year, thousands of Arctic-breeding shorebirds move through southwest James Bay in Northern Ontario during their northbound and southbound migrations. Some stop for only a few days while others feed and fatten for over a month before heading to wintering areas as far south as Tierra del Fuego on the southern tip of South America.
James Bay is the southernmost part of Ontario’s Arctic Ocean coastline, unfamiliar to most, an area of natural beauty and rich biodiversity. For several summers, I have participated in a partnership between Moose Cree First Nation, students, volunteers, and researchers from the federal and provincial governments. We study the migration and stopover sites of the birds to gain a greater understanding of the critical importance of James Bay during their annual migrations. It has been a wonderful opportunity to learn from each other and to work together to help protect a unique part of the province.
Mark Peck supervise la collection ornithologique du Musée royal de l’Ontario.
Deux fois l’an, des milliers d’oiseaux de rivage reproducteurs de l’Arctique passent par le sud-ouest de la baie James, dans le nord de l’Ontario, pendant leurs migrations vers le nord et vers le sud. L’escale de certains ne dure que quelques jours, tandis que d’autres se nourrissent et s’engraissent pendant plus d’un mois avant de mettre le cap sur des aires d’hivernage bien au sud, comme Tierra del Fuego, à l’extrémité sud de l’Amérique du Sud.
La baie James se trouve dans la partie la plus au sud de la côte de l’océan Arctique située en Ontario. Peu de gens la connaissent, bien qu’elle soit d’une beauté naturelle et d’une riche biodiversité. Pendant plusieurs étés, j’ai pris part à un partenariat entre la Première Nation Moose Cree, des étudiants, des bénévoles et des chercheurs du gouvernement fédéral et du gouvernement provincial. Nous avons étudié la migration et les lieux d’escale des oiseaux afin de mieux comprendre l’importance critique que revêt la baie James pour ces migrations annuelles. Ce travail nous a permis de faire un échange de connaissances et de déployer des efforts concertés pour aider à protéger cet aspect unique de la province.